Le New York Times et la corrida.
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Le critique d’art du New York Times signe aujourdhui une remarquable étude sur la tauromachie en Catalogne après avoir souligné l’importance de ce qui s’est déroulé dans les arènes de Barcelone la semaine dernière, tant avec El juli qu’avec les fantastiques faenas de José Tomas.
Michael Kimmelman continue son exposé en soulignant qu’il ne servirait à rien aux Catalans de croire s’opposer à ce que la corrida a "d’espagnol" dans un refus absurde d’une culture à laquelle tout le monde doit respect et reconnaissance.
On ne saurait être plus clair . Si être catalan c’est s’opposer à tout ce qui vient de l’Espagne, alors le vote du Parlement en faveur de l’abolition signifierait un rejet non de la corrida seulement mais de l’Espagne à travers la corrida.
Après avoir fait l’éloge de José Tomas , figure emblématique et meilleur défenseur de la tauromachie en Catalogne, le critique d’art américain conclut en disant que toutes les cultures doivent être respectées.
A croire que Michael Kimmelman est aficionado , comme le sont peut être les nombreux américains du nord qui visitent ce site, et que nous remercions.
On aimerait lire dans la presse nationale française des études de ce genre, fouillées, argumetées, intelligentes. En dehors de petits papiers de Francis Marmande une fois ou l’autre dans Le Monde, des Chroniques taurines de Jacques Durand dans Liberation, les seuls articles sur la tauromachie ne paraissent que dans les régions directement concernées , le sud ouest ou le sud est.
Or, c’est une erreur majuscule de penser que la tauromachie n’intéresse qu’une petite partie de notre pays. La tauromachie est un art universel et si les patrons de presse n’étaient pas aussi frileux ,on lirait de temps à autre études et reportages sur la corrida ou l’élevage des taureaux de lidia.
JFN