BAYONNE, UN LOT INFUMABLE
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Arène comble pour la dernière corrida de la saison bayonnaise, la seconde de la feria de l’Atlantique, 11 000 spectateurs environ. Seul le matador français Juan Bautista coupa une oreille à son premier toro silence au second, Enrique Ponce silence et tour de piste, Sébastien Castella salut et silence.
La déception est toujours à la hauteur des espérances et cela s’est vérifié hier. Car les espérances étaient grandes avec trois grands professionnels, un temps idéal et des arènes bondées. Mais le lot infumable c’est à dire intoréable de Valdefresno a empêché tout succès. On ne chicanera la présentation, elle était conforme à la tradition bayonnaise : solide gabarit et armures de respect. Mais le ramage ne fut pas à la hauteur du plumage. Mais alors pas du tout ! Tous les toros sont partis aux planches, fuyant le combat, désertant capes et muletas. Une absence de race très préoccupante pour l’éleveur. Et il n’y en eut pas un pour sauver l’autre. Les toreros firent leur possible mais ils n’ avaient aucune solution. Seul Juan Bautista très décidé, élégant et efficace à l’épée, put couper une oreille. Ce final désespérant ne doit pas faire oublier l’ensemble de la saison bayonnaise que l’on qualifiera de temporada du renouveau avec un bilan économique à la hausse et de belles résussites artistiques comme les corridas d’Anna Romero et de Miura, les faenas de Castella à son premier passage et de José Tomas et l’exploit d’El Juli samedi.
Pierre
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