DAX I

DECEVANTS BANUELOS
jeudi 13 août 2009
par  Pierre

Dax, jeudi, 1ère corrida de la Féria.
6 toros de Bañuelos. Le 5ème changé.
Uceda Leal en charbon et argent : silence et salut
Juan Bautista en lilas et or : silence et silence.
Luis Bolivar en Bourgogne et or : une oreille et salut.
Plein. Soleil

On attendait beaucoup des Bañuelos, ces « toros du froid » qui grandissent dans les montagnes de la région de Burgos. Ils étaient bien présentés, homogènes et armés. Hélas !le moral n’y était pas : tous réservés dans leur charge, sortant tête haute et se livrant peu sous le fer. Le cinquième fut remplacé pour défaut de vision après être resté accroché à la barrière dans sa tentative de la sauter. Le président, cédant aux instances de Juan Bautista, le changea sous la bronca publique.
Devant la carence du matériel, il y avait peu à dire. Uceda Leal, montra, par brève intermittence, sa classe, cette élégance dont il est chiche, à son second passage surtout face au plus potable du lot. Il le tua dans les règles mais ça ne fit grimper personne au rideau, l’apathie du Madrilène devient congénital. Dommage…
Juan Bautista brinda son premier toro à David Douillet présent au callejon (c’était sa première corrida). Il lui servit de belles véroniques, mais rapidement l’affaire tourna en eau de boudin car le cornu n’avait pas le jus nécessaire. L’Arlésien abrégea. Il avait obtenu le changement du suivant et à la cape il le passa parfaitement, terminant par un bon quite par chicuelinas. La faena tourna court et Jean Baptiste visiblement déçu le tua d’une entière tombée.
Luis Bolivar, auquel échut deux os (appelons un chat un chat), sut en tirer le maximum s’appuyant sur une technique à toute épreuve. Il cita son premier adversaire au centre, effectua une changée les cornes frôlant la chaquetilla du Colombien et il se mit le public dans la poche. Le toro fit un moment illusion et le temple de Luis aidant, on se prit à rêver. Peu de temps, car le Bañuelos comme ses frères se dégonfla rapidement. Epée basse et mort rapide, cela suffit à couper pour le Colombien qui fêtait ses 25 ans. A son deuxième passage, il montra qu’il avait le sens de la cadence mais l’inanité de l’opposition limita à un succès d’estime sa prestation.

P. V.
Aujourd’hui : 6 D. Ruiz, E. Ponce, El Juli, JM Manzanares.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence