Corrida/mont-de-Marsan I

Juli souverain
vendredi 17 juillet 2009
par  Pierre

Mont-de-Marsan vendredi, 1ère corrida de féria.
6 toros de La Quinta ;
El Fundi en pourpre et or : silence et silence.
El Juli en violettes et or : salut et deux oreilles.
Juan Bautista en ébène et or : silence et salut.
Plein. Ondées.

Le Plumaçon affichait complet, pour ce premier rendez-vous de La Madeleine. La venue d’El Juli qui se risquait face aux La Quinta c’était un événement et il fallait en être. Le lot bien dans le type, c’est-à-dire gris, petits pour la plupart, et armés courts mais pointus comme le veut l’origine Buendia (un type qui tire plus sur le félin que sur le mammouth), a procuré un spectacle prenant. Appuyant peu sous le fer mais faisant preuve d’une belle présence en fin de parcours, ils ont permis aux toreros de s’exprimer. Les deux derniers avaient cette pointe d’émotion qui fait le plus.

El Fundi reprenait après une grave chute de cheval. Convalescent, le maestro de Fuenlabrada, n’a pas retrouvé encore ces facultés de grand lidiador qui ont fait son succès. Il coupa court au milieu de sa première faena, le toro semblait poser zéro problème, et s’en défit avec méfiance. Le convalescent semblait plus décidé face au second qu’il passa avec classe à la cape. Peu centré par la suite, il y eut beaucoup de déchet dans son travail achevé par une demi-lame tombée.

Veni Vidi, Vici aurait pu dire El Juli tellement il sembla à l’aise lors de ses deux comparutions. Il n’en a fait qu’une bouchée de ces La Quinta que l’on disait terribles. Mais qui résiste à Julian dans ce moment exceptionnel qu’il traverse ? Sans doute un excès de facilité à son premier passage et la candeur de l’adversaire refroidirent l’enthousiasme. C’est devant le cinquième sorti retors qu’il montra l’ampleur de son talent. Il sut réduire les défauts du Quinta ; le travail fut pléthorique avec une passe du mépris pour photographe et des redondos qui en fin de faena firent lever le public. Une estocade en se mouillant les doigts préluda à un juste triomphe.

Juan Bautista passa à côté d’un beau succès. A l’issue de sa première faena, instrumentée avec classe il poussa une épée de gendarme qui lui ôta tout espoir de récompenses. Il hérita pour conclure d’un La Quinta qui marchait au super. Il s’accorda avec lui et débuta avec élégance par le bas ; par la suite l’arlésien baissa d’un ton, il y eut néanmoins des série bien rythmés à gauche. Cet excellent tueur n’était pas en verve. Echouant une nouvelle fois au verdugo, il recueillit un succès d’estime.

Pierre


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence