Une étoile est née ?

Mathieu Guillon coupe deux oreilles vendredi à Aire
vendredi 1er mai 2009
par  Pierre

Aire-sur-l’Adour, 1er mai. 6 novillos de Montalvo.
Damaso Gonzalez en vert bouteille et or : une oreille et silence après avis.
Alajandro Esplá en bleu marine et or : silence après avis et silence après avis.
Mathieu Guillon en gris souris : salut après avis et deux oreilles.
1/3 d’arène. Humide. Le banderillero Javier Palomar blessé au bras gauche a été soigné sur place. Mathieu Guillon est sorti en triomphe.

La clémence céleste permit à la novillada des Arsouillos de se donner et ceux qui firent le déplacement en furent fort aise. Les novillos de Montalvo, sérieusement présentés, donnèrent des soucis à la crème des novilleros invitée à défiler. Souvent solides à la pique, il fallait par la suite un bagage qui ne peut être génétique. Le spectacle ainsi, fut prenant de bout en bout

Le Fakir avait fait le déplacement d’Albacete pour l’occasion et son héritier honora son nom à son premier passage face au plus comestible du lot. Damaso junior montra avec la flanelle de belles dispositions, un réel sens du temple sans faire oublier papa, qui avait plus de personnalité. Cette entrée en matière conclut par une entière ne se répéta pas par la suite quand l’opposition s’avéra moins accommodante. Il faut le revoir.

Vert, trop vert le jeune Esplá, largué de bout en bout, incapable d’enchainer deux passes à la cape comme à la muleta et calamiteux avec l’acier.

On l’aime dans la vie et il s’est justifié pleinement en piste : Mathieu Guillon a été à la hauteur du rendez-vous, se comportant en torero du début à la fin. Sensationnel à la cape, notamment face au dernier, avec la lenteur et la langueur qui convient pour briller dans ce secteur, il a parfaitement assuré par la suite aux banderilles où il fut ovationné à deux reprises. Ses faenas comportèrent leurs lots de bons moments, avec un vrai sens du temple, du goût sans racolage, de la classe. Il lui coûte de se croiser, c’est là son défaut. Il tarda à tuer le premier, ca lui couta l’oreille mais il porta au dernier l’estocade de l’après-midi et sortit ainsi, tel un empereur romain, sur de solides épaules aturines. Une étoile est née ?

Pierre


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence