Juan Bautista : tranquilité et moral

A lire sur le site www.juan-bautista.com
mercredi 5 novembre 2008

Le site www.juan-bautista.com vient de faire peau neuve. C’est un des meilleurs sites de torero. A cette occasion un interview qui fait le points sur la carrière du grand torero arlésien. Juan Bautista qui sera à Rion des Landes en foin de temporada et que l’on a vu brillant et attentionné aux Saintes à l’occasion d’un "accoso y derribo" enthousiasmant

www.juan-bautista.com
Juan Bautista, nous voici réunis en cette fin de saison 2008 pour parler de vos sentiments, de votre vision sur cette temporada avec ces moments importants et plus difficiles.

Quels en ont été pour vous les caractères dominants ?

JB : C’est vrai qu’il y a eu des moments compliqués à gérer surtout en début de saison qui n’a pas été comme j’aurai souhaité, soit parce que les toros n’ont pas aidé, soit parce que je les ai mal tués ou pas compris. Les triomphes qui auraient du être présents en début de temporada sont arrivés plus tard en juillet où je me suis senti mieux devant les toros avec beaucoup de régularité jusqu’en août et septembre, qui ont été des mois importants avec des prestations comme celles de San Sebastián, Nîmes, Arles, Dax, Salamanque et la grâce du toro « Heredero » de l’élevage de Alcurrucén à Almodóvar del Campo.

Pour résumer, il y a eu l’irrégularité du début de saison et la régularité dans la seconde moitié.

Comment avez-vous vécu ce changement d’apoderados et votre relation avec le Maestro Paco Ojeda ?

JB : C’est toujours un moment délicat lorsqu’on prend la décision de changer d’apoderado. Mais, je crois que dans la vie il faut savoir avancer. Cela ne veut pas dire qu’on oublie le passé, bien au contraire, mais il y a des moments dans la vie ou on sent qu’il faut prendre une autre voie. Il est certes vrai que d’être accompagné de Paco Oeja et José Luis Marca est une chance. Paco Ojeda est un homme très discret qui parle que dans les moments essentiels. Nous avons mis un peu de temps à nous trouver mais pour moi c’est aussi un honneur d’être à ses côtés, de pouvoir parler toros et technique.

José Luis Marca est un grand apoderado avec beaucoup d’expérience. Il a su gérer à la perfection mes moments difficiles du début de saison et les moments forts du milieu–fin.

Nous avons bien vu qu’il y avait eu deux parties distinctes lors de cette saison… Comment avez-vous vécu ces deux volets de la temporada ?

JB : La première partie a été dure moralement car j’avais beaucoup d’espoir sur le début de saison. J’ai connu une baisse de moral car cela n’a pas marché comme je l’aurai voulu. Mais à aucun moment je ne me suis arrêté de m’entraîner, à aucun moment je n’ai cessé d’y croire…

Ensuite, le moral est remonté car j’ai connu de très bons après-midi : San Sebastián, Nîmes, Arles, Salamanque, Almodóvar del Campo, Bilbao même si je ne suis pas arrivé à tuer correctement les toros ce qui m’a empêché de couper une oreille importante. Cela me donne une tranquillité et le moral pour m’entraîner tout cet hiver.


Pour le public qui vient visiter le site www.juan-bautista.com, qui est le Juan Bautista de Madrid de l’an dernier, de Dax, San Sebastián, Almodóvar del Campo, Bilbao, Nîmes, Salamanque de cette année ? De plus en plus souvent nous sentons qu‘il suffit de pousser un petit bouton afin d’enclencher un torero d’une autre dimension, au potentiel hors du commun… et arriver ainsi à la réalisation de faenas qui resteront dans toutes les mémoires…

JB : C’est vrai que lors de ces courses là, je suis arrivé à me lâcher, à toréer a gusto, à donner des muletazos comme j’aime. C’est dans ces moments là que je me retrouve pleinement… C’est ce Juan Bautista que j’aime être, celui qui veut réaliser des choses importantes, qui veut arriver à toréer du mieux possible avec le plus de profondeur et de lenteur possible afin de marquer la Tauromachie.


Brèves

Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs

lundi 11 avril 2016

JPEG - 160.3 ko

Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs.

Une conférence de Christian Manso, Professeur émérite à l’UPPA et Dolores Thion, Professeur à l’UPPA,

Jeudi 21 avril 2016 à 18h, Médiathèque André Labarrère, auditorium.
Conférence proposée par la Bibliothèque Patrimoniale, Pau.

JEAN BAPTISTE : PUERTA GRANDE A MADRID

dimanche 6 juin 2010

Las Ventas, samedi. 6 ème de la Feria del Aniversario. Plus de 3/4.

Toros de El Cortijillo, 2º, de la classe 3º, décasté. 4º, classe et temple. 5º, noble. Uno (1º) de Lozano Hermanos (1º), manso.

Miguel Abellán, silence et vuelta al ruedo.
Juan Bautista, oreille et oreille.
Arturo Macías, silence et silence.

Salut du banderillero Curro Robles au 5ème.

Enorabuena maestro nous n’avons jamais douté de ton talent et le public madrilène une fois encore l’a salué ! L’arlésien ouvre la seule Grande Porte du cycle Madrilène c’est un exploit sensationnel qui le relance fortement.

A.G. DU CLUB JOSEPH PEYRE HIER

samedi 29 mai 2010

Une quarantaine de membres de notre club ont participé à l’assemblée générale du club hier. Quitus a été donné à l’unanimité pour les bilans moraux, financiers et pour le compte rendu d’activité. Le bureau a été élu à l’unanimité : président Gérard ; vice-présidents Karine et Pierre ; trésorier Roger, adjoint Thierry ; secrétaire Christian, adjointe Florence ; chargé du partenariat Jean Henri. Le club est en nette progression, il compte désormais 73 membres. Le compte financier est en équilibre. De nombreux projets sont en route avec notamment une visite chez le Comte de Mayalde en septembre.