DIMANCHE, PAMPELUNE : MIURAS ! MIURAS !

Diaboliques pensionnaires de Zahariche et triomphe de Padilla et Rafelillo.
dimanche 13 juillet 2008
par  Pierre

Pampelune, dimanche. 9ème de Feria. Lleno de ’no hay billetes’

6 toros de Miura.

El Fundi, silencio après avis et vuelta.

Juan José Padilla, oreille et oreille avec pétition de la seconde.

Rafaelillo, oreille après avis et oreille.

Sortie en triomphe de Padilla et Rafaelillo.

Les trois vaillants du jour eurent à se fader six diables sortis de leurs boîtes, longs comme des TGV et armés de yatagan à faire pâlir le plus courageux des croyants. L’ensemble des Miuras du jour dépassait les 650 kilos sur la bascule et avait, comme le veut la légende, de noires intentions. Le sentido qui animait ces meurtiers les faisait se réserver à chaque cite et ils cherchaient à ajuster leur coups systématiquement. On a d’ailleurs frôlé le drame, les trois toreros étant pris de vilaine manière et El Fundi finissant à l’infirmerie avec une cornada de dix centimètres (honorera-t-il son rendez-vous de Ceret ce lundi et sa confrontation avec Francisco Esplà ? ).

El Fundi, vieux briscard, habitué aux situations extrêmes, conduisit de façon prudente sa permière faena mais, poussé par la concurence, il appuya sur l’accélérateur par la suite, tuant le second d’une grande estocade d’où il sortira percé de dix centimètres dans les fesses.

Juan José Padilla est désormais la nouvelle idole des penas. C’est un des rares toreros à pouvoir stopper leurs batailles de sangria pour s’intéresser à ce qui se passe en piste. Ca n’est pas rien... Populiste parfois -dans ses desplantes par exemple-, le Jerezano eut de bons moments aux banderilles notamment qu’il posa des deux côtés avec efficacité et à l’épée surtout. Il fut l’auteur de deux estocades extraordinaires d’où on se demande comment il a pu sortir entier. De ce point de vue, les deux appendices qu’on lui a accordés sont entièrement justifiés.

Gonflé à bloc, Rafaelillo obtint hier à Pampelune un succès qui devrait "booster" sa jeune carrière. Face aux deux monstres qu’il a du s’appuyer, il n’a jamais molli. Au contraire, toujours lucide, il sut canaliser avec beaucoup de rigueur la violence de ces opposants. Ce furent deux faenas menées sans concessions, avec du rythme, des deux bords, sans jamais céder à la panique que devait inspirer les diables venus de Zahariche. Lui aussi tua parfaitement, s’enageant sans état d’ âme au milieu de ces frontals colossaux. Quel type !

Corrida haletante de bout en bout, la plus spectaculaire du cycle pamplonais ; les "toristas" exultent. Ils ont raison !

Pierre Vidal


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence