Michel Gallon au CTJP : "il y a eu course" !

vendredi 23 décembre 2016
par  C.T.J.P.

Pour sa dernière soirée-débat de l’année 2016, le CTJP recevait l’éleveur du sud-est, Michel Gallon. C’est avec émotion que Stéphane, membre du Club, a évoqué l’amitié qui le lie avec Sylvie à Michel et sa famille. Depuis leur première visite en 2006 et jusqu’à aujourd’hui, l’accueil, l’amitié, la générosité, la bienveillance n’ont jamais fait défaut.
Sylvie, aidée en cela par Miguel Darrieumerlou, interroge Michel Gallon sur l’historique de la ganaderia.

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Michel Gallon, touché par l’invitation qui lui a été faite et les propos tenus à son égard, rappelle que la vocation de son père, Aimé, était au départ essentiellement agricole (riz). C’est en 1956, qu’Aimé achète la manade (280 ha) avec deux étalons d’Achille Pouly. Des ferrades qui attirent de nombreux curieux sont rapidement organisées, ainsi que des tientas dans des arènes en acacias qui accueillent entre autres José Luis Marca, venu à Nay comme novillero et devenu – fortune faite –ganadero en Andalousie, avec A. Pouly comme piquero.
En 1960, nouvelles installations et nouvel endroit, celui que l’on connait actuellement.
Michel et Jean-Pierre axent leur ganaderia sur le toro de combat, et ne garde que les mâles à partir de 1976. Première novillada non-piquée en 1978 à Vichy (Joël Matray, A. Bonijol, O. Martin). Achat de 15 vaches et un étalon d’origine Guardiola, et 1982 voit sortir quatre novillos extraordinaires, c’est le déclic. 1986 : acquisition d’un semental C. Nuñez pour plus de noblesse et de piquant. Mais la leucose en 1990, ne laisse que 40 vaches.

1999 voit l’arrivée du sang Domecq, avec l’achat de toros et de vaches chez Sampedro qui satisfont les ganaderos pour leur noblesse même si un manque de force est présent. Que M. Gallon explique par la rudesse du climat, la qualité de l’herbe mais en partie résolue avec les terres de la Crau acquises en 1982. Le déparasitage répété, ainsi que la génétique (consanguinité) sont aussi une des raisons de ce manque de forces.
Le festival d’Arzacq en 2010, et les faenas énormes de Francisco Marco et Julien Lescarret ont permis de remonter le moral des ganaderos et ont laissé un plus que bon souvenir.

1993, Aignan, première corrida complète grâce à M. Lagravère, et le souvenir de la reseña de Miguel : « il y a eu course » ! Depuis, chaque année, une ou deux corridas sortent en piste. Jusqu’en 2015 à Iniesta qui offre un grand souvenir, après des années difficiles. La corrida fut rendu possible grâce au maestro C. Jiménez et sa confiance envers Michel et son frère. Lors du reconocimiento, le taureau Odalisco – jabonero – s’étant avancé vers lui et semblant avoir la larme à l’œil lui a fait penser qu’il ne pouvait pas mourir.
Sorti en cinquième, Odalisco est allé a más, et a confirmé le pressentiment de M. Gallon, avec les mots de C. Jiménez : « con la mirada que tiene, no puede ser malo ». Malgré sa sortie en vie des arènes et les soins reçus, Odalisco a été sacrifié quinze jours plus tard.

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Pour 2017, rien de définitif malgré deux corridas combattues en 2016, la venue de C. Jiménez, et des contacts avec Aignan, Boujan/Libron, Arles, Mauguio. Malgré le peu d’élevages présents en Espagne, M. Gallon insiste sur le fait que le succès des uns fait le bonheur des autres. Et se revendique de l’opération Toros de France qui récupère des fonds pour l’élaboration et la diffusion d’une plaquette faisant l’historique des élevages, ainsi que d’un journal de liaison voire l’organisation d’une tienta.
Parole est donnée à la salle qui interroge M. Gallon sur les fundas – au sujet desquelles, il exprime son scepticisme, sur le tercio de pique qui doit toujours mettre le toro en valeur. A la remarque de M. Darrieumerlou sur les cinquante élevages français d’aujourd’hui et leur capacité à servir toutes les arènes, M. Gallon regrette que l’offre soit supérieure à la demande : à l’exemple du peu de novilladas sans picadors organisées dans le sud-est, financées pour la plupart par les maries/les agglos et qui attirent peu de spectateurs.

Ovation pour l’invité du CTJP, Michel Gallon, son humilité, son extrême gentillesse. Remise par F. Dessans du regalo du Club…et retrouvaille autour du repas comme toujours servi par les indispensables socios du CTJP.


Brèves

SAN ISIDRO DU 2 AU 16 JUIN 2019

samedi 1er juin 2019

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Le CTJP chez Malabat à Brocas Les Forges (40)

vendredi 9 octobre 2015

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DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015

10 H 00 FERRADE
13 H 00 Repas : Garbure, Jambon à Broche, Haricots Blancs, Salade, Fromage, Tourtière, Café, Vin rouge et Vin rosé compris
15 H 30 CAPEA

Prix de la Journée Adultes : 20 Euros

Réservation avant le lundi 12 octobre 2015 (Places limitées) clubtaurinpau@gmail.com

Nouveaux apoderados pour Juan Bautista

mardi 24 novembre 2009

Juan Bautista vient encore de changer d’apoderado.
La rupture s’est produite exactement comme l’an dernier , au lendemain de la fiesta campera de Riom !
La rupture a beau, comme toujours s’ être passée "amicalement", on souhaite que ce changement ne soit pas un signe d’instabilité et d’incertitude dans la carrière du torero.

C’est Sanchez Mejias qui désormais prend les interêts du torero entre ses mains, associé àCaldas.
Espinosa et Davila Miura n’auront géré qu’un an la carrière de l’arlésien.
Juan Bautista avait dû bien préparer les choses puisque rupture et nouvelle association se sont produites le même jour , en quelques heures.