Celluloïd
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Fort de 340 films répertoriés au long de 40 années de recherches, c’est avec finesse et savoir que Guy Suire présenta aux aficionados du CTJP, lors de la dernière soirée de 2014, ses "taureaux de celluloïd".
Les premières images datent de 1896 et l’arrivée aux arènes en calèche du toréador, Luis Mazantini filmé par les frères Lumière.
Non sans humour, G. Suire rappelle que nombre d’acteurs contemporains tels Sharon Stone, A. Quinn (5 films à son actif !), ont tourné dans des films où la tauromachie était présente.
Dans le parcours chronologique que nous fait emprunter G. Suire, comme à saute-mouton, quelques dates importantes : octobre 1896, première affiche cinématographique et tauromachique.
1907, premier film où l’on voit des toreros sur les champs Élysées !
1912, Max Linder en habit de lumière torée un novillo.
1922, Arènes sanglantes avec R. Valentino. 1937, Carmen en version sonorisée qui sera suivie de bien d’autres films comme celui de C. Saura.
Viendront ensuite Tarde de toros en 1955 avec A. Bienvenida, et encore Calabuch de Luis Berlanga où comment faire une "corrida maritime" !
Sans oublier la "corrida panique" du nom du mouvement Panique inspiré par Fernando Arrabal où officie le novillero Diego Bardón.
Viennent enfin B. Rapp et son film "Pas si grave" tourné à Valence.
Un constat : les meilleurs films sont réalisés par ceux qui sont extérieurs à ce monde ou même y sont opposés.
Prenant le cinéma comme prétexte, nous avons eu grâce à G. Suire, l’occasion de respirer, d’ouvrir les fenêtres sur un aspect de la tauromachie peu exploré jusqu’à ce jour.
La période s’y prêtant, le CTJP vous souhaite de...