Francis Fabre au CTJP

dimanche 24 novembre 2013
par  C.T.J.P.

Vendredi 22 novembre, le CTJP recevait Francis Fabre venu du Gard pour présenter les volumes déjà parus de son travail sur « Les élevages français de taureaux de combat, origine, histoire, actualité ».

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Lesdits éleveurs sont des gens attachants et passionnés mais d’une inorganisation globale, défendant mal leur passion.

Il y a toujours eu des élevages de taureaux dans le sud-est et en particulier en Camargue : pour travailler d’abord mais aussi pour se divertir le dimanche où l’on fermait la cour de la ferme, et lors des ferrades. Un veau était toujours réservé pour les dames !

Francis Fabre a ensuite rappelé la date du premier spectacle taurin avec du bétail espagnol : c’était en 1852 à Bayonne et insisté sur le fait que l’élevage du taureau de combat a accompagné le développement de la corrida. Les spectacles à l’espagnole ont gagné peu à peu d’autres régions entre 1853 et 1870 : Mont de Marsan (1865), Dax (1891), Marseille, Bordeaux, Toulouse (1897).

Des Français prennent leur place dans ces spectacles en tant que toreros, subalternes, organisateurs… et aussi des éleveurs.
Le premier d’entre eux fut Joseph Yonnet qui ,en 1869, eut un rôle déterminant en achetant 7 vaches de chez Carriquiri (Casta Navarra) dans la perspective de la course camarguaise.

Le bétail ainsi croisé se répand avec succès dans toutes les manades. Après J. Yonnet, vinrent Louis Viret avant 1914 (300 vaches), Madame Viret dont la notoriété fut grande entre les deux guerres, Etienne Pouly, les Durand père et fils, Joseph Lescot et bien d’autres. Jusqu’en 1914, où l’UCTL (Unión de Criadores de Toros de Lidia) institue un règlement relatif à l’emploi des taureaux de combat dans les arènes de France qui freine le développement de l’élevage en France.

En 1938, mise en œuvre de la tienta.

L’autre grand nom de l’élevage est Paul Ricard qui introduit du bétail portugais à son Domaine de Méjanes.
Si les années 50/60 furent les années « système débrouille », le nombre de têtes de l’époque est sensiblement le même qu’en 2013 soit 3000 vaches de ventre environ. Et 45 fers actifs.

Pour ce qui concerne les encastes, on retrouve chez les éleveurs français tout le panorama des encastes espagnols : Domecq (Gallon, Casanueva, Los Galos, Blohorn, Fernay, Le Lartet, Camino de Santiago..), Nuñez (Meynadier, Tardieu, Fernay..), Nuñez X Domecq (Margé, La Paluna…), Conde de la Corte, Atanasio (El Palmeral, Malabat…), Santa Coloma (Turquay, Granier…), Pinta Barreiros (Yonnet…), Murube.

En conclusion de son exposé, F. Fabre considère que le principal voire le premier débouché de ces élevages est la novillada non piquée : pour preuve, en 2013, sur les 43 novilladas non piquées, les deux tiers ont été donnés dans le sud-ouest au cours desquelles 27 fers français ont présenté leur bétail.

Avant de poursuivre les échanges autour de nourritures terrestres fort appréciées par les présents, Francis Fabre reçut le traditionnel regalo de l’ensemble du CTJP.

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photos : Toros de Gallon / Un public attentif / Sylvie remet son cadeau à F. Fabre


Brèves

SAN ISIDRO DU 2 AU 16 JUIN 2019

samedi 1er juin 2019

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Le CTJP chez Malabat à Brocas Les Forges (40)

vendredi 9 octobre 2015

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DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015

10 H 00 FERRADE
13 H 00 Repas : Garbure, Jambon à Broche, Haricots Blancs, Salade, Fromage, Tourtière, Café, Vin rouge et Vin rosé compris
15 H 30 CAPEA

Prix de la Journée Adultes : 20 Euros

Réservation avant le lundi 12 octobre 2015 (Places limitées) clubtaurinpau@gmail.com

Nouveaux apoderados pour Juan Bautista

mardi 24 novembre 2009

Juan Bautista vient encore de changer d’apoderado.
La rupture s’est produite exactement comme l’an dernier , au lendemain de la fiesta campera de Riom !
La rupture a beau, comme toujours s’ être passée "amicalement", on souhaite que ce changement ne soit pas un signe d’instabilité et d’incertitude dans la carrière du torero.

C’est Sanchez Mejias qui désormais prend les interêts du torero entre ses mains, associé àCaldas.
Espinosa et Davila Miura n’auront géré qu’un an la carrière de l’arlésien.
Juan Bautista avait dû bien préparer les choses puisque rupture et nouvelle association se sont produites le même jour , en quelques heures.