Beaux , mansos, décastés….. les Samuel Flores
par

Plaza de Toros de Las Ventas : 20ème de la San Isidro
Ah pour être beaux, ils étaient beaux ! Cornalon pour la plupart, des têtes à vous faire frémir, mais pour le reste, rien ou presque. Mansos, sans caste ni classe ils ne permirent aucune faena .Et les Toreros semblaient au même diapason ! Tronche des mauvais jours pour Padilla, Ferrera était venu poser des banderilles , seul Cesar Jimenez a essayé de toréer.
On peut se poser des questions après une corrida pareille ! C’est presque donner raison aux défenseurs de la Domequisation des toros. Comment , dans des écrins pareils ne peuvent-ils rien contenir ? Pas de caste, aucune classe, développant du genio, n’humiliant presque pas. Désolant !
Alors , quand ,face à « ça », on trouve un Padilla le « Cyclone de Jerez », qui n’était hier qu’un simple courant d’air à peine capable de faire bouger une plume, le résultat est une partie de chasse mouches et des bajonazos.
Antonio Ferera nous a gratifié de trois jolies paires de banderilles au sobrero de Los Chospes sorti en cinquième position après avoir partagé avec Padilla les palos à son premier.
Seul Cesar Jimenez a semblé le plus avoir envie tant au capote avec de belles chicuelinas qu’à la muleta à son premier. Il réussit à lier deux séries de naturelles et lorsque le toro , un peu faible,ne lui permit plus de lier il prit la main droite pour des derachazos donnés de face , un à un et très croisés.
Toros de Samuel Flores et de Los Chospes.
Juan José Padilla : sifflets et silence.
Antonio Ferrera : sifflets et silence.
Cesar Jimenez : ovation et silence.
C.H