Corrida d’ennui avec les Cortijillo !

vendredi 27 mai 2011
par  Christian

Plaza de Toros de Las Ventas : 17ème de la San Isidro.

Décevants Les Cortijillo, comme leurs cousins d’hier d’encaste Nuñez ! Faibles pour la plupart, mansos, et sans transmission sauf le 2° et à un degré moindre le 4°, offrant un peu plus d’options. Leur présentation était loin d’être homogène, certains limites pour une place comme Madrid.

A la décharge des Matadors, le vent soufflait en rafales sur le sable de Las Ventas hier au soir et a considérablement gêné leur travail .

Diego Urdiales hérita d’un premier qui « perdait les mains » dès que la muleta se faisait un peu basse, un manso sans classe et aucune transmission. Son second très protesté, arrive quand même à la muleta sans tomber. Un fond de noblesse permet à Diego Urdiales de s’accrocher comme un mort de faim , en donnant des passes, souvent esseulées, mais très centrées et pourtant sifflées par une partie du public !.

Morenito de Aranda mit un peu de temps à s’apercevoir que son premier toro arrivait à la muleta avec une bonne corne gauche.
Sûrement que les rafales de vent ne sont pas étrangères au fait qu’il préféra l’entreprendre avec la main droite pour plus de « sécurité ». Il dessina de belles séries de naturelles, un peu trop rapides peut-être, mais le toro venait fort et de façon violente.
Est-ce que cela le déstabilisa ? Morenito abrégea une faena qui devait aller « à mas », le toro semblant se livrer de plus en plus. Dommage !.Il tua bien , mais dut descabeller et n’hérita que d’une ovation.

Son second ne lui offrit que peu d’options. Il brinda le toro au public et puis le manque de qualité du bicho, charge courte , sans moteur , ne lui permit jamais de déclencher que des applaudissements polis ;

Miguel Tendero reste sur ses doutes. Marginal souvent , on le sent « desconfiado » dans tout ce qu’il entreprend. Quelques beaux gestes car le talent et l’élégance sont là, mais le moral lui n’y est pas.

On aura au moins remarqué de l’homogénéité dans le détestable comportement des six toros dans les deux premiers tiers. Sorties froides, au pas, piques traseras données devant le toril et brega des cuadrillas désastreuse.

Toros d’El Cortijillo .

Diego Urdiales : silence aux deux

Morenito de Aranda : ovation et salut

Miguel Tendero : silence aux deux

C.H


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence