Beaux, mais c’est tout, ces Partido de Resina !
par

Plaza de Toros de Las Ventas :13ème de la San Isidro
Décevante la corrida des ex Pablo Romero. Du petit à l’énorme 4ème (672kg) armé comme un cerf, l’ensemble déçut par sa faiblesse et son comportement . Manque de transmission pour la plupart, fuyards, mais sans être retors, nobles quelques fois quand le peu de force qui leur restait leur permettait d’embestir.
Le Mexicain Ignacio Garibay ouvrit les débats avec un Ibañez Nazario bien fait mais faible et ayant tendance à aller vers les planches. Il arriva à tirer deux séries liées avec la main droite, à gauche le toro ne passant pas du tout. Une épée habile…
Son second , très applaudi à la sortie, armé veleto, très grand et lourd, se mit en devoir de mettre du désordre en piste. Une cuadrilla dépassée (peut-être un peu paniquée à la vue du trapio imposant) ne put jamais mettre en suerte le toro. Il longea les planches et fonça sur les picadors de réserve et de turno au dur et à mesure qu’ils se trouvaient sur son passage. Après un petite désastre aux banderilles, Garibay ne put tirer que des demies-passes, par ci par là et en rematant il se fit prendre spectaculairement par la corne gauche. La corne pénètra profondément d’en le haut de la cuisse (25cm). Il tua difficilement avant de passer à l’infirmerie.
Le premier opposant de Serafin Marin fut remplacé par un « Los Chospes » bien roulé, ne dépareillant pas. Il eut le mérite de construire une faena , hélas, très accrochée , le toro n’humiliant presque pas. Final par manoletinas et estocade en se couchant sur le coup du toro, la corne droite de celui-ci lui découpant la chemise sous la taleguilla. Moment d’émotion intense où l’on pouvait craindre le pire. Pétition d’oreille, pas accordée et vuelta chaleureuse.
Serafin se battit courageusement avec son second mansurrón. Il a été digne et vaillant mais connut un petit échec à l’épée.
On passera rapidement sur la prestation de Sergio Aguilar qui toucha le lot avec le moins de « qualités ». Juste une interrogation. Pourquoi il n’a pas essayé de donner de la distance à ce dernier toro qui avait une charge violent et longue, mais recta semble-t-il …..
Toros de Partido de Resina.
Ignacio Garibay, silence et applaudissements.
Serafin Marin : vuelta et silence.
Sergio Aguilar : silence et silence.
C.H