Un grand toro d’Escolar Gil !

vendredi 13 mai 2011
par  Christian

Plaza de Madrid. 3ème de la San Isidro

Une authentique corrida de toros a eu lieu en cette 3ème corrida de la San Isidro 2011 !

Alors oui, la corrida fut dure et exigeante pour les toreros. Dangereuse même par moments, la moindre erreur pouvant se payer cash. Des toros beaux, bien faits, avec du moteur, de la caste,de la bravoure, avec des qualités et des défauts, enfin de vrais toros. Aujourd’hui y-t-il des Matadors pour les toréer ? La réponse est oui, mais à condition que les « règles changent » .Mais la faute à qui ?

Parlons de ce premier toro qui échut à Rafaelillo. Un grand toro très typé Albaserrada, Certes il fallait les consentir ces premières passes de capote qui fit reculer chaque fois le torero. Le châtiment fût à la hauteur : trois puyazos ! Cela ne changea rien aux qualités que le toro possédait mais que Rafaelillo, ce soir au moins, ne semblait pas voir. Pas de sitio ,se mettant en danger en permanence devant ce superbe toro qui ne demandait « qu’à manger » la muleta.
On ne passe pas à côté d’un tel toro sans que cela laisse des traces !
Son second avait moins de qualités certes, mais ce ne sont pas les demies-passes volées ça et là qui vont redonner la confiance qui semble manquer en ce moment à Rafaelillo.

Alberto Aguilar a été en perdition pendant presque toute la tarde, mais il y avait de quoi ! Il sut rester digne toutefois devant le lot le plus difficile.

La satisfaction est Fernando Robleño. Ce petit bout de torero n’est pas à sa vraie place dans la « hierarchie » ; Il ne se démonta jamais et sut s’arrimer surtout devant le cinquième qui avait une âme d’assassin. Digne, il sut le rester de bout en bout ! On lui doit les meilleurs capotazos avec un lance de capote très élégant rematant sa serie.

Toros d’Escolar Gil,

Rafaelillo : sifflets et bronca.

Fernando Robleño : ovation et ovation.

Alberto Aguilar : silence et silence

C.H


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence