LA CHUTE

dimanche 5 décembre 2010
par  Pierre

La chute est impressionnante : 817 spectacles taurins donnés en moins cette année en Espagne. 42% de diminution de novilladas en 4 ans... Une baisse initiée en 2007 qui touche tous les spectacles : 376 corridas , 159 corridas de rejoneo et 282 novilladas en moins. Ce sont les arènes de troisième catégorie qui sont les plus touchées.

La crise est terrible en Espagne où le taux de chômage frôle les 20% et dépasse les 40% chez les jeunes de moins de 25 ans. Certaines municipalités ne peuvent plus payer leurs employés ; difficile donc de subventionner les spectacles taurins comme cela s’est fait par le passé. La politique du PSOE accélère ce phénomène en mettant en cause les fondements même du spectacle. Dernier exemple en date : le refus socialiste de laisser la télévision publique espagnole retransmettre des corridas. Le salut viendra-t-il des urnes ? Nous le verrons en Catalogne dans un premier temps où l’on attend de la nouvelle majorité une remise en cause de la loi de prohibition . Il n’est pas sur que la venue probable du PP aux manettes du pays coïncide avec un nouvel age d’or. C’est comme croire au Père Noël.. on a passé l’age..

Les raisons de cette chute vertigineuse sont dans le spectacle lui-même. Son organisation n’est pas en adéquation avec les exigences du monde moderne, exacerbées en ces temps de crise. La transparence : il n’y a plus opaque que l’économie du monde taurin, seul secteur au monde où l’on peut monter des spectacles à perte en gagnant de l’argent ; la communication : elle est le plus souvent tortueuse, liée à des intérêts particuliers, l’interactivité -valeur décisive du monde moderne- en est bannie ; l’éthique : trop de spectacles montés au rabais ne correspondent pas aux aspirations du public.
Cette baisse du nombre des spectacles, que beaucoup appelait de leurs vœux, a-t-elle eu des effets positifs ? Non à l’évidence. On n’a pas assisté à un relèvement du niveau ; les grandes arènes ont vu leur public baisser ; les conséquences sociales sont catastrophiques avec une réduction des postes de travail ; le secteur ganadero est sinistré et l’apparition de nouveaux acteurs est compliquée.

De l’autre côté de la chaîne les exigences des Figuras sont toujours plus élevées. Elles ont partie liée avec de grands noms de l’élevage qui leur réservent leurs camadas et avec les organisateurs qui sont souvent leurs apoderados. Elles imposent leur loi d’airain. Ainsi se crée une classe aux avantages exorbitants qui laisse à la traine une sorte de "lumpenproletariat", dans une misère noire -financière et morale-, la couche intermédiaire se réduisant de plus en plus.
Le toreo n’est rien d’autre qu’une métaphore de la société moderne...

Pierre Vidal


Brèves

SAN ISIDRO DU 2 AU 16 JUIN 2019

samedi 1er juin 2019

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Le CTJP chez Malabat à Brocas Les Forges (40)

vendredi 9 octobre 2015

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DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015

10 H 00 FERRADE
13 H 00 Repas : Garbure, Jambon à Broche, Haricots Blancs, Salade, Fromage, Tourtière, Café, Vin rouge et Vin rosé compris
15 H 30 CAPEA

Prix de la Journée Adultes : 20 Euros

Réservation avant le lundi 12 octobre 2015 (Places limitées) clubtaurinpau@gmail.com

Nouveaux apoderados pour Juan Bautista

mardi 24 novembre 2009

Juan Bautista vient encore de changer d’apoderado.
La rupture s’est produite exactement comme l’an dernier , au lendemain de la fiesta campera de Riom !
La rupture a beau, comme toujours s’ être passée "amicalement", on souhaite que ce changement ne soit pas un signe d’instabilité et d’incertitude dans la carrière du torero.

C’est Sanchez Mejias qui désormais prend les interêts du torero entre ses mains, associé àCaldas.
Espinosa et Davila Miura n’auront géré qu’un an la carrière de l’arlésien.
Juan Bautista avait dû bien préparer les choses puisque rupture et nouvelle association se sont produites le même jour , en quelques heures.