Juan Mora à hombros à Madrid !

dimanche 3 octobre 2010
par  Christian

 Une faena antigua !!!

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Las Ventas, 2 ième corrida de la Feria d’automne

L’épée de verdad dans la main, comme autrefois, une tauromachie ronde et relachée, mais sans dominio à ce toro qui allait à menos. Puis, des naturelles de face pieds joints, une à une, une trinchera, un coup de poignet pour lier la muleta, le Maestro se profile et un estoconazo en décomposant les gestes ! Tout ça dans le même mouvement sans interruption !

Deux oreilles ! Peut- être une de trop pour Madrid. Le public de la Feria de Otoño étant un peu moins strict, il ne faut pas bouder son plaisir !

Son second était très bon et tout ce que fit Juan fut exquis. Etat de grâce, toréo habité, appelons-le comme nous le voulons, mais on retrouvait là des sensations disparues de tauromachie totalement épurée, sans geste superflu. Certes le toro au demeurant très armé, s’y prêtait, et même s’il n’y eut pas la même intensité il se profila droit sur le coup du toro pour un autre estoconazo et restant devant les cornes en attendant que le toro tombe ,se fit prendre sèchement avec une voltereta impressionnante et un puntazo derrière la cuisse. Oreille plébiscitée et obtenue !

Curro Diaz n’a pa su s’entendre avec son premier, mais c’est avec son second , un énorme toro, qu’il réussit lui l’artiste ,à construire une faena d’arrimon conclue d’une belle estocade. Oreille de poids !

Morenito de Aranda eut un sobrero de six ans en premier opposant et il y laissa sûrement quelque force. il se donna tellement à son second qu’il sembla terminer épuisé, assis sur l’estribo. Iil sut donner de la profondeur surtout à gauche et s’engagea dans tout ce qu’il entreprit avec sincérité. Dommage que son estocade fut un peu basse .Oreille !

Toros de Torrealta et’un de Martin Lorca

Juan Mora : deux oreilles et oreille.

Curro Díaz :salut et les oreille.

Morenito de Aranda : silence et oreille.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence