Le triomphe des peñas !

dimanche 11 juillet 2010
par  Christian

Joselillo à hombros !

4ième des Sanfermines

Même si l’on reconnaît le courage et l’envie de bien faire de Joselillo, la deuxième oreille est un tantinet excessive ! Certes, il a su se « connecter » avec le public festif du soleil en citant à genoux au centre du ruedo ce sixième(bis) qui avait une fâcheuse tendance à filer aux planches. Il réussit par deux ou trois fois sur la corne droite à lier des séries sans que le toro ne lui échappe pour rompre le combat et termina de rodillas vers les planches côté soleil. Une très bonne estocade déclencha l’hystérie des peñas qui obtinrent les deux oreilles auprès de la présidence…..

Son premier manso aux piques, mit à mal le banderillero Martin Soto en l’accrochant à la cuisse pour lui infliger une voltereta impressionnante, taleguilla en lambeaux. Il donna des passes isolées avec des des avertissements répétés d’un toro n’humiliant jamais dans la muleta et qui cherchait plus à se défendre qu’autre chose.Un vilain bajonazo termina le travail.

Le meilleur toro de la tarde fut sans doute le second qui échut à David Mora. Un toro noble avec une charge longue et douce que les maestros exploitèrent par des quites lors du tercio de piques. David Mora sut l’entreprendre sur les deux pitons et templa quelques belles séries, même si son engagement resta, je pense en dessous de ce très bon toro. Une bonne estocade et l’oreille toutefois méritée.

Ivan Fandiño hérita du pire lot. Son premier n’humiliait pas du tout, mais avait une corne droite très claire qu’il ne parvint que par moments à exploiter. Gros échec avec les aciers. Son second était la carne de l’après-midi qui restait sur la défensive et il ne put rien en tirer

Toros de Dolores Aguirre .

Ivan Fandino : sifflets et silence.

David Mora : oreille et silence.

Joselillo : silence et deux oreilles.

C.H


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence