Ils méritaient mieux...... ces toros !!!

samedi 10 juillet 2010
par  Christian

Je crois que l'on peut parler de gâchis !

3ième corrida des Sanfermines

Au moins trois des toros de Fuente Ymbro ,le quatrième (surtout), le sixième, et à un degré moindre le troisième, auraient du laisser toutes leurs oreilles dans les mains d’Antonio Ferrera et Ruben Pinar.

Même si l’ensemble de la corrida était un peu juste de force, la présentation était irréprochable avec un 4 ième de 675 kg. Ce superbe toro avec une longue charge, noble sur les deux pitons échut à Antonio Ferrera. Il réalisa des séries liées et templées à gauche comme à droite, mais très périphériques. Jamais il ne croisa, jamais il ne pesa sur le toro. Même cité à 10 mètres, il le prenait « en ligne droite ». Ce manque de sincérité , devant un toro de cette classe en plaza de première catégorie est tout simplement affligeant. A son crédit , on retiendra les trois paires de banderilles, toutes dans le berceau, à son premier toro !

Ruben Pinar fut le mieux servi . Ses deux opposants avaient des qualités qu’il sut à des degrés divers exploiter. Il baissa la main à son premier et réalisa de belles séquences. Il canalisa la charge un peu brusque et son toréo classique et technique fit le reste . Petit échec avec l’acier.
Son second, le sixième était un toro de grande classe. Ruben sut lui donner une faena adaptée avec quelques belles circulaires et des séries de naturelles fort bien dessinées. Une bonne estocade lui valut un trophée.

Oliva Soto ne put encore répéter ce qu’il réalisa à Séville au printemps. Après son demi échec de Madrid, on peut s’interroger … Son premier opposant avait une charge douce, et il ne sut pas trouver le sitio pour l’exploiter. Son second était un peu plus difficile et l’on mesura peut-être là ses limites actuelles.

Toros de Fuente Ymbro.

Antonio Ferrera : silence et oreille.

Oliva Soto : silence aux deux.

Rubén Pinar : silence et oreille.

C.H


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence